INFO-BURKINA

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Au secours bonnes gens : Des bandits écument les Ouagalais

 

Les 22 et 23 mars 2011, ils ont pillé et saccagé plusieurs commerces et stations services de la ville de Ouagadougou. Puis on se disait que c'était fini. Mais hélas! Dans la nuit du 14 au 15 avril, et même dans la journée du 15, ces vandales d'un autre siècle se sont encore fait entendre de la piètre manière: plusieurs boutiques et magasins de commerçants pillés, cambriolés et incendiés; des stations d'essence saccagés après s'être servis à volonté; des citoyens dépossédés de leurs voitures en plein jour. Dans la nuit du 15 au 16 avril, ils se sont encore adonnés à leur désormais sport favori: voler, piller et terroriser les honnêtes et paisibles citoyens de la ville de Ouagadougou. Qui arrêtera nos bourreaux?


Ici, un vendeur de matériel informatique pillé littéralement


La capitale burkinabè est depuis un certain temps transformée en un champ d'anarchie, une vraie jungle. La pagaille fait la loi, l'impunité acquiesce et les pillards jubilent. Pendant ce temps les populations n'ont que leurs yeux pour pleurer les dégâts, les morts. Comme cerise sur leurs malheurs, elles sont bercées par la mélodie des armes, cet opium qui endort dans les soupirs, le peuple victime sans défense. Si en Lybie et en Côte- d’Ivoire la communauté internationale justifie ses interventions par la volonté de protéger les populations civiles, au Burkina Faso, le peuple appelle à l’aide. Les intellectuels, dans leurs fauteuils douillets peuvent débattre après de la légalité ou non, du re-colonialisme ou autre, mais la population, celle- là d’ailleurs qui paie le plus lourd tribut pourra enfin pousser un ouf de soulagement.

 

Cette voiture arrchée à l'ONEA par les bandits a terminé

sa course dans le mur de la base aérienne


Le hic dans cette affaire, c’est l’impossibilité de mettre la main sur cette horde de bandits de grand chemin qui pillent, saccagent, incendient et tuent. En toute impunité. Ils reçoivent même des primes après leurs sales besognes. Nous sommes perdants à tous égards. Nous les nourrissons, les entretenons pour qu’ils nous dépouillent. Qui paiera la note de cette barbarie ? C’est encore nous. Les pauvres populations. Si et seulement si vous aviez encore un peu de dignité et de discipline dans vos bottes et canons, …

Je m’excuse de ne pas avoir de mouchoirs à vous donner pour vous permettre de vous moucher. Puisque vous avez tout pillé et saccagé. En votre honneur.

 

K. G. K

 

 



17/04/2011
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