INFO-BURKINA

INFO-BURKINA

Dislocation de Yeelen: Smarty dément

 

Des rumeurs faisaient état depuis plusieurs mois de la dislocation du célèbre groupe de Rap burkinabè Yeelen (Yeelen signifie lumière en bambara, une langue parlée au Mali et proche du Dioula qu'on retrouve dans l'ouest du Burkina Faso). L’Agence de Presse Africaine (APA) est allée plus loin en confirmant le divorce du duo formé par le Burkinabè, Salif Kiekieta alias Smarty et le Tchadien Mawndoé.  Joint au téléphone par Fasozine.com, dans la soirée de ce mercredi 17 août 2011, Smarty a démenti l’information.

 

 

 

Sans détailler les raisons de la séparation, APA affirme qu’une histoire de trahison serait à l’origine de la séparation des deux rappeurs, et que malgré des tentatives de réconciliation, le tandem a du mal à se reformer. Toujours selon l’agence, Mawndoé  serait présentement en studio où il compte sortir un album.

 


Lorsque nous l’avons joint au téléphone, Salif Kiekieta alias Smarty a démenti la rupture, tout en reconnaissant avoir publié sur sa page Facebook des informations faisant état de dissensions entre lui et son binôme. «Suite à un acte que Mawndoé  a posé et qui m’a profondément blessé j’avais publié l’information sur mon mur Facebook. Mais le problème est en train d’être résolu car je suis de ceux qui croient que tout finit par se régler dans cette vie», a expliqué Smarty. Mieux, il a indiqué avoir publié un autre message informant ses amis que la situation était en voie de s’arranger. «Mais je ne sais pas pourquoi c’est seulement la première information qui a retenu l’attention des gens alors que j’ai aussi dit que tout rentrait dans l’ordre entre nous», s’est interrogé l’alter ego de Mawndoé. Et pour lui, il n’est pas exclu que dans les jours à venir, tout le groupe Yeelen s’adresse à ses fans à travers les médias.  
Le groupe s’est fait connaitre en 2000 avec son premier album baptisé «Juste 1 peu 2 lumière». Il enregistrera des succès avec ses 2e et 3e albums avant que les dissensions n’éclatent au 4e. Le groupe avait été accusé d’avoir pris de l’argent d’un dignitaire du régime pour «attaquer» le maire de Ouagadougou, Simon Compaoré, dans une de ses chansons.   

 

JACQUES THÉODORE BALIMA



18/08/2011
0 Poster un commentaire

Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 151 autres membres