INFO-BURKINA

Le monde entier a célébré le 9 décembre dernier, la Journée internationale de lutte contre la corruption. Cette année, la journée est célébrée autour du thème: « Zéro corruption – 100% développement ». Le #Burkina Faso qui souffre énormément de ce fléau n'est pas resté en marge de la célébration.

En collaboration avec l’Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat (ASCE), le Réseau National de Lutte Anti- Corruption (RENLAC), le Réseau Africain des Journalistes pour l’Intégrité et la Transparence (RAJIT) et la Police Municipale, le PNUD a organisé de nombreuses activités de sensibilisation ciblant les jeunes. Au nombre de ces activités, une conférence-débats organisée à l'Université Aube Nouvelle (ISIG International).

Le Pr Luc Marius Ibriga a planté le décor de la conférence avec une communication qui a dépeint la corruption, ses causes, ses implications et ses conséquences sur la société burkinabè. A l'issue de la communication du Pr Ibriga, Mme Kiemtoré Salimata de l’Autorité Supérieure de Contrôle d'Etat; Kéré Bruno du Réseau National de Lutte Anti- Corruption et Koundjoro Gabriel Kambou du Réseau Africain des Journalistes pour l’Intégrité et la Transparence ont tour à tour livré vision de la corruption au Burkina Faso avec un accent particulier sur les actions que mènent au quotidien leurs organisations respectives pour endiguer le phénomène de la corruption et favoriser ainsi un développement harmonieux et équitable.

Visiblement très intéressé par ce thème, le public, composé essentiellement des étudiants de l'université Aube Nouvelle ont posé beaucoup de questions, partagé leurs inquiétudes en ce qui concerne leur avenir et surtout le rôle qu'ils doivent jouer dans cette lutte contre la corruption.