INFO-BURKINA

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Militaires mutins: Le peuple burkinabè vous vaincra

Ils sont encore sortis. Les pilleurs en tenue. Ils nous ont encore terrorisés par le bruit de leurs armes. À Kaya, Dori, Tenkodogo, Dédougou et Bobo- Dioulasso. Comme d’habitude, ils ont volé, pillé et blessé d’honnêtes citoyens sans armes. Ils ont trouvé cible facile à leurs canons : le peuple burkinabè. C’est marre ! Maintenant nous nous lèverons et nous nous battrons. Contre vous. Jusqu’à la dernière goutte de sang. « La Patrie ou la mort, Nous vaincrons », nous, peuple burkinabè. Vaillant, digne et intègre.


Les 22 et 23 mars 2011, des militaires, parce qu’ils n’étaient pas contents d’une décision de justice qui condamnait leurs compagnons d’armes ont violemment manifesté leur colère dans la ville de Ouagadougou. Mais chose bizarre dans cette manifestation de colère, des commerces, des stations services sont littéralement pillés et saccagés. Par les bidasses. Un lien entre le commerçant et le juge ? Aucun. Ce n’est pas contre un commerçant que les militaires ont perdu le procès.

 

Les jours qui ont suivi, des garnisons à Fada, à Gaoua, à Kaya, etc. ont aussi fait parlé les armes, pillé, tué et saccagé des commerces. Sans raison. Tout le Gouvernement, le chef de l’Etat en tête s’est mis en branle pour satisfaire leurs désidérata. Après ces satisfactions des besoins des "bébés chéris armés", c’était le tour de ceux plus choyés : les bidasses de la garde présidentielle, de mordre dans l’anarchie, les pillages, les vols, les viols, les saccages, les tueries. Leur punition pour ces actes d’un autre siècle ? Des primes et des indemnités.

 

Malgré tout la page des actes de vandalisme des militaires ne s’est pas refermée. Au contraire, la contagion gagne du terrain. Pour un oui ou pour un non, ils dégainent. Ces derniers jours, les armes ont encore crépité à Ouagadougou, Kaya, Tenkodogo, Dori, Dédougou, Bobo- Dioulasso, etc. Des civils ont encore été blessés. Des commerces ont été littéralement pillés. Vous devez avoir honte. Honte de vous acharner sur un peuple sans armes qui vous nourrit, vous habille et vous paie. Pour rien.

 

Au regard du fait que notre Gouvernement n’est pas à mesure de prendre des mesures vigoureuses pour mettre fin à ces actes de vandalisme qui déshonorent notre pays et notre armée, c’est à nous vaillant peuple burkinabè de prendre nos responsabilités pour nous défendre et protéger nos biens. Nous en avons marre ! Sans être contre la recherche de la justice, de l’égalité des droits et de meilleures conditions de vie et de travail, les actes de vandalisme se doivent de cesser. Il faut que cela s’arrête. Maintenant.

 

Gabriel KAMBOU



03/06/2011
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