INFO-BURKINA

La 23è édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO) bat son plein. Véritable cadre de mobilisation et de rencontres, le FESPACO est aussi une opportunité d’action et de communication. OXFAM l’a bien compris. Cette organisation participe à la 23è biennale de la fête du cinéma africain avec plusieurs activités au nombre desquelles la remise des prix du concours « Générations sans faim » ; des projections vidéo ; le stand de la Campagne Cultivons à l’hôtel Azalaï qui mérite un détour.

Le top de départ des projections de films Oxfam a été donné le dimanche 24 février à l’hôtel Azalaï avec le documentaire d’Alexis Marant intitulé « Planète à vendre ». Un film choc, qui indigne, révolte et suscite le débat. Forcément. Les pays riches et les pays émergents ont décidé de sacrifier plus d’un milliard de pauvres êtres humains sans défense sur l’autel du business, du "profit maxi". Avec la bénédiction assassine des pouvoirs locaux.

Pendant près d’une heure et demi, Alexis Marant embarque le cinéphile pour un voyage d’émotions et d’indignation sur trois continents où les petits agriculteurs et éleveurs sont chassés de leurs terres au profit des multinationales. Expropriés, appauvris, anéantis même spirituellement et culturellement, ils sont étrangers dans leurs propres pays.

Ce documentaire, programmé le samedi 2 mars prochain à 16h à l’amphi Hilaire Tiendrébéogo de l’université de Ouagadougou promet de chaudes empoignades intellectuelles. Il le faut ; puisque pour Jacques Diouf, la solution à l’accaparement des terres par les multinationales est entre les mains des dirigeants et de leurs peuples.

Alors, peu importe le sang,

Peu importe le temps,

C’est un combat sans mi- temps.

Fiers et vaillants combattants,

En avant !

Koundjoro Gabriel Kambou